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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 15:07

Poésie et humour au programme aujourd'hui. Deux court-métrages, très différents, mais de qualités.

Le premier est une publicité de 1956 réalisé par Paul Grimault (auquel nous devons le magnifique Le roi et l'oiseau):

 

 


 

Le second est humoristique. Accrochez-vous!

 


 

"Margarette, quelques centimetres de plus et vous y passiez"

Ecole des Gobelins, 2005; retrouvez les auteurs sur leur site.

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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 13:03

J'ouvre aujourd'hui une nouvelle rubrique sur mon blog, les séries télé à découvrir, nouvelle rubrique qui sera suivie par d'autres.

 

Je commence avec une série américaine, très légère mais bien vue, au rythme réjouissant et aux personnages attachants:


Raising Hopehttp://seriesaddict.fr/images/galerie/Raising-Hope/promoSaison-1/Groupe%20-3.jpg

Aux Etats-Unis, Jimmy Chance, 23 ans, n'a pas de but particulier dans la vie. Il vit avec ses parents, qui l'ont eu à 15 et 17 ans, et avec son arrière-grand-mère qui n'a plus toute sa tête.  Assez pauvre mais débrouillarde, la famille n'est néanmoins pas préparée à l'arrivée de l'adorable bébé Hope. Un bébé?

Oui, car Jimmy en aidant une serial-killeuse en fuite a le temps de la mettre enceinte. Le bébé naîtra en prison et à 6 mois, il est remis au bon soin de son père...

Je ne vous en dit pas plus, cette série est hilarante et tendre, les épisodes à voir et à revoir. Vous ne refuserez pas un peu de baume au coeur en ces jours de crise...

 

Créé en 2010, avec Garret Dillahunt, Martha Plimpton, Shannon Marie Woodward … La saison 1 comporte 13 épisodes et la suite est en cours de tournage!

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12 mars 2011 6 12 /03 /mars /2011 16:07

Les thèmes abordés par Black Swan sont nombreux, néanmoins l'un deux a particulièrement retenu mon attention. Les hallucinations de l'actrice se manifestent souvent par un visage d'elle-même dont les traits sont semblables mais l'expression différente. Nous portons tous différents visages, nous avons tous différentes facettes de nous-mêmes. Notre identité est multiple. Nina, quant à elle, a comme bloqué l'expression d'une partie d'elle-même, qu'elle juge monstreuse, qui lui apparaît (au sens propre ;) ) comme monstrueuse et menaçante, voire comme mortellement dangereuse... D'où ses souffrances terribles, dans sa plongée en elle-même, dans ses propres démons, l'enjeu étant de pacifier son identité, de faire que les deux parties ne s'affrontent plus mais vivent ensemble de façon harmonieuse et de façon moins excessive, moins exclusive.


http://www.invworlds.fr/wp-content/uploads/2008/08/schizophrenie-1.jpg

Cette fragmentation de l'esprit, ou schizophrénie (à ne pas confondre avec le trouble dissociatif de l'identité qui caractérise la personne aux personnalités multiples), est souvent exprimée dans le film sur les visages. Cela m'a rappellé une pseudo-science (présentons-la comme un jeu!) concernant l'asymétrie des visages. Un visage parfaitement symétrique ne serait pas humain. Vous ne me croyez pas?

A partir des premiers travaux de Pierre Abraham, Une figure, deux visages, l'interprétation des visages montrent notre côté Docteur Jekyll et Mister Hyde!


 http://static1.purepeople.com/articles/7/30/93/7/@/211591--docteur-jekyll-et-mister-hyde-un-637x0-3.jpg

La partie gauche du visage reflète notre personnalité sociale, notre personnalité de façade, de contact. Ci-dessus, le visage est tout à fait avenant. La partie droite du visage concerne la personnalité intérieure, profonde, intime. Sans commentaire...

Accrochez-vous, nous passons maintenant aux photographies recomposées pour nous faire "voir" les personnalités de personnes célèbres, et notamment celles des criminels:


http://www.megapsy.com/mental/images/0049.jpg

 

" L'homme gauche de Landru avait l'aspect séducteur du Don Juan distingué bien fait pour appâter les victimes tandis que l'homme droit; avec son faciès voisin de celui  du gorille, trahissait la cruauté bestiale", Nos grands-mères savaient, tome 2, Jean Palaiseul, Robert Laffont, 1975, p.209.

 

Pierre Abraham a ainsi réalisé tout une galerie de portraits, allant de Landru à Chopin, en passant par G. Sand et Chopin.

 

Pour ne pas non plus stigmatiser les schizophrènes, ce qui n'est absolument pas mon propos, au contraire! sachez que de grands artistes l'étaient, tels Edvard Munch et Antonin Artaud...

Un autre film parlant de la fragmentation de l'esprit a été critiqué sur mon blog, Shutter Island!

Enfin, vous pouvez aussi vous amuser avec vos photos et un miroir coupant les visages verticalement en deux...

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 18:35

Quelle chance! 11e publication de court-métrage le 11 mars 2011...

Voyage dans le passé cette fois-ci! Deux petites histoires, jolies, inventives et métaphoriques. Premier arrêt pendant d'entre-deux guerres, puis un second à la Belle-époque.

 

Trois petits points:

 

  De L. Andreae, A. Dieudonne, T. Nowocien, F. Parrot, O. Prioul, R. Schaepman, école des GOBELINS, 2010.

 

 

Le chat noir: animation inspirée de l'illustration d'Adolphe Willette "Les petits oiseaux meurent les pattes en l'air" (vous pourrez la voir à la fin du court-métrage).

 

  Film de fin d'études, LTAM Luxembourg (je n'ai pas trouvé d'autres informations), 2007.

 

Un coup de coeur?

 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 17:08

C'est une vidéo, c'est de l'art et c'est superbe. J'ai donc décidé qu'elle avait tout à fait sa place sur mon blog.

Vous allez en prendre plein les mirettes, accrochez-vous, c'est tout simplement magnifique

(n'oubliez pas de choisir le mode plein écran):

 

 

 

Bravo à l'artiste!

 

Ps: si vous aimez ce type de montage, vous pouvez aussi voir un peu New York et Varsovie.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:12

 

Aujourd'hui je mets à l'honneur un extrait de l'animé Mimi o sumeseba_ Si tu tends l'oreille, des studios gibli: un animé très réussi, tout en douceur et en sensibilité. A voir pour tous les fans du Japon! Pour les puristes, l'histoire est issue du manga éponyme de Aoi Hīragi.

 

 

 


Je craque, je vous mets aussi le générique: du coup, vous écouterez pour la deuxième fois la même chanson, mais regardez bien, c'est trop mignon. En plus c'est la version karaoké, vous êtes gâtés;).

 


 
 

Si tu tends l'oreille (耳をすませば),  de Yoshifumi Kondo, Studio Ghibli, 1995.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 14:50



Critique.

Ce film est proprement hallucinant.

Nous plongeons littéralement dans la vie intime et psychique de Nina, danseuse étoile choisie pour tenir le rôle de reine des cygnes, pour endosser les chaussons roses de nouvelle star et égérie. Mais pour y parvenir, Nina affronte de terribles épreuves.


L'histoire du ballet Le lac des cygnes nous est racontée dès le début par le directeur de la troupe, le français Thomas, alias Vincent Cassel; du moins nous livre-t-il son interprétation personnelle, élément clé du film: une jeune fille pure et vierge est transformée en cygne, malédiction qui ne pourra être levée qu'avec le serment d'amour éternel d'un prince. Malheureusement, la jeune fille, par erreur, tombe sous le charme du cygne noir, révélant alors, la partie la plus sombre d'elle-même. Ne pouvant plus faire marche arrière, désespérée par ce qu'elle est devenue, elle préfère se donner la mort. (Merci de corriger mes erreurs s'il y en a.)

 http://4.bp.blogspot.com/-K0M3W8X4ay0/TV2DATsnebI/AAAAAAAAJfI/0j9ycGx77ZI/s1600/black-swan-natalie-portman-2.jpg


L'enjeu est alors de taille pour la prude Nina. Elle incarne le cygne blanc jusqu'au bout des ongles. Vivant chez sa mère, personne au car actère doucement tyrannique, pleurant sa jeunesse et sa carrière manquée sous des portraits d'elle-même_ marquant  ainsi encore plus le temps qui passe_ Nina vit sous tous ses regards de mère qui ne jure que par la perfection pour sa fille. Couvée dans une chambre d'enfant, la jeune fille se doit soudain de changer pour pouvoir parfaitement incarner son rôle, révéler son âme blanche tout autant que la noire. L'exigence de Thomas s'affiche clairement dès son bureau, bariolé de blanc et de noir. Dualité quand tu nous tient.  Ce cloisonnement est, soit dit en passant, assez américain (comme si l'on ne pouvait être un peu des deux en même temps mais forcément dans un seul des deux camps clairement définis...).


http://images4.fanpop.com/image/photos/17600000/Black-Swan-natalie-portman-17647463-1024-768.jpg


Ainsi, le film ne raconte pas l'histoire d'une libération, notamment vis-à-vis de sa mère, comme on pourrait le comprendre ou l'espérer.  Nina reste enfermée dans son perfectionnisme et ses névroses, elle cherche, au plus profond d'elle-même, ce cygne noir qu'elle est censée incarner. Jusqu'à la folie, elle laisse ses démons venir à elle. D'où ses moments flottants, où nous ne savons plus si c'est un rêve, un cauchemar, une hallucination ou la réalité. Il nous faut d'ailleurs accepter de voir s'extérioriser et mis en image (le propre d'un film!) les évènements psychiques de la jeune femme. On peut facilement décrocher tant certaines scènes deviennent surréalistes. Accepter ou lutter contre ses propres démons, voilà le propos du film.


http://www.films-horreur.com/wp-content/uploads/2010/12/Black-Swan-Natalie-Portman-in-Double-Trouble.jpg

Réalité et hallucinations se mêlent jusque sur scène où Nina, après avoir tué son double monstrueux en elle, incarnée  ou personnalisée par une jeune collègue aux ailes noires tatouées dans le dos, devient cygne noir, avec des plumes poussant sur ses bras, ses yeux devenant rouges... Quelle émotion, lorsqu'elle apparait, maquillée pour son rôle, le vivant entièrement! Nathalie Portman mérite tous les éloges entendus depuis la sortie du film. Elle nous offre une scène majestueuse et quasi indescriptible.


http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/78/85/13/19487915.jpg


Perfection oblige, c'est elle-même qu'elle a cherché à tuer et non sa collègue; Nina ne désire plus qu'une chose, après le suicide de son personnage, aller le rejoindre. Névrose quand tu nous tiens! Bien sûr, on pourra poursuivre par un débat sur l'art et sur l'implication des artistes. Jouer avec les différentes parties de soi, s'écouter, aller au plus profond de soi-même, est une de leurs particularités. Néanmoins, l'artiste doit-il forcément être névrosé, voire sacrément névrosé pour devenir génial, j'en doute mais le débat est ouvert!



Réalisé par Darren Aronofsky , avec Natalie Portman, Vincent Cassel, Mila Kunis, 2011.

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 16:57

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/81/54/22/19587366.jpg

 

 

Critique.

A travers les forêts profondes, les déserts interminables et les hauts sommets, en compagnie de la peur, de la soif et de la faim, ce film tente de célèbrer l'humanité dans sa lutte pour la vie et la liberté. Peter Weir excelle dans les plans grandioses et les récits de survie, dans ces moments limites où l'humanité vacille ("tu me mangerais, toi?"_mauvais exemple,certes! Cachez ce ridicule que je ne saurais voir)  et où l'humanité surprend (la mort de la jeune fille, dans la lumière écrasante du désert est bouleversante. Mais on en prend pour son grade quand un autre compagnon meurt quelques secondes après, de façon bien moins gracieuse et poétique.).

 

Ces aspects rappellent un des derniers films de Peter Weir, Master and Commander. Contrairement à ce dernier, Les chemins de la liberté est un film d'aventure réussi car l'humanité, tant bien que mal, parvient à y résonner.

 

Ne rêvons pas non plus, nous restons à Hollywood. Ce qu'il y a à comprendre, vous le comprendrez; la profondeur n'est pas de mise. Le film reste américain, dans ses thèmes, ses personnages clés, sa narration, ses caricatures... Les enjeux d'humanité et de liberté ne sont que très peu travaillés.

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/81/54/22/19560926.jpg

 

Cependant, ce film réussit à toucher. Il ne s'agit pas qu'un impropable scénario et de bouleversements ridicules (quoique...). Inspirée d'un histoire vraie, et malgré les raffistolages qu'on imagine, le film prend toute son ampleur. Son crédo, avancer toujours, lutter, résonne d'autant mieux en nous. Sa pertinence ne tient  qu'à ce fil. Il n'en resterait sinon qu'un navet de plus...

 

 

Déception encore quant aux promesses du générique qui nous annonce d'emblée que trois hommes ont réussi à traverser l'Himalaya. Sachant qu'ils seront une dizaine à quitter les camps de Sibérie, on s'attend à une hécatombe en cours de chemin et les morts successives ne sont que prévisibles. Mais on s'attend surtout à un récit rempli de péripéties de la traversée des plus hauts sommets du monde! Il sera malheureusement réduit à quelques plans larges. Après la Sibérie et la Mongolie, l'Himalaya, finalement, ce n'est que du pipi de chat. Cela arrivant après déjà deux heures de film, on s'en tire content malgré tout.


http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/81/54/22/19560930.jpg

 

Quant à Colin Farrell, oublions-le ici, et laissons-le se rattraper dans un prochain film...

Bref, un film très inégal mais vivement conseillé pour toutes les âmes éprises d'aventure!

 

PS: la jeune actrice jouant Irena aurait-elle été choisie pour son prénom, Saoirse (prononcez sor-sha) signifiant "liberté" en gaëlique? Juste un petit clin d'oeil!

 

http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/81/54/22/19560928.jpg

 

Réalisé par Peter Weir, avec Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan, Colin, Farrell, 2011. 

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 22:39

Voici deux court-métrages vaguement excentriques, dans deux styles très différents. Au plaisir des yeux!

 

Le café, de Stephanie Marguerite et Emilie Tarascou (2007), détonant et tarapétant!!!!

 

 

 

 

 

The head, de  Matias Vigliano et Dante Zaballa (Argentine, 2010), tout aussi coloré mais complètement décalé. De l'originalité brute.

 

 


 

 

N'hésitez pas à commenter votre préféré!

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 21:36

http://s.plurielles.fr/mmdia/i/40/7/affiche-d-un-balcon-sur-la-mer-10338407rejta_1933.jpg  

Critique.

Qu'y a-t-il pour sauver ce film? Un Jean Dujardin, plutôt charmant et séduisant; une maîtrise des plans, incontestable; sinon... Cela respire le film se voulant classique, se posant comme épopée sentimentale, avec des héros romanesques, une histoire compliquée (inutilement, et en apparence seulement, je vous rassure), des souvenirs d'enfance mêlés au présent pour donner du cachet... Il y manque malheureusement le charme, l'intérêt, le mystère. Ce qui fait la raison d'être de l'art cinématographique, non?

La jeune femme intrigante? Oh oh, la coloration de ses cheveux date un peu et ses racines brunes sont visibles, très visibles; ainsi donc, elle ne serait pas ce qu'elle semble être. C'est ce qui s'appelle montrer les choses tout en finesse.

Les souvenirs d'enfance ne nous montrent qu'une partie de ce qui s'est vraiment passé? Voilà qui est original.

Un complot sans intérêt... Tiens, oui, pourquoi faire?

Sandrine Kiberlain en haut de l'affiche et présente cinq minutes à l'écran, voilà ce qui s'appelle un gâchis.


http://publikart.net/wp-content/uploads/2010/12/un-balcon-sur-la-mer-photo.jpgMais quelle galère...


Comble du ridicule, une fin en queue de poisson:

l'héroïne, en tenu de scène, avant de jouer la dame aux camélias (celle qui doit renoncer à son amour, ce qui finalement n'est pas le cas dans le film, d'où sa fuite avant de jouer la pièce _ du lourd dans la métaphore, quoi!), sous la pluie, dans la nuit, se fichant du qu'en dira-t-on et court à droite puis à gauche, faisant semblant de chercher quelque chose dans vingt mètres carré, ouvre finalement une porte pour tomber sur nez à nez avec son amant (Que faisait-il là? Qu'attendait-il?), oh surprise. Et la voilà ravie. Lui, un peu hagard, s'excuse: « J'étais perdu. » Ben voyons. Elle lui répond, attention, comble de l'émotion, « Je t'ai retrouvé. » Fin du film. Et résumé en trois secondes des deux heures d'ennui.

Bref, il y a de l'intention, de la volonté, de l'équilibre, de la logique. Il y manque la sensibilité, la finesse, la surprise, le rêve, l'émotion... Dommage.

 

Réalisé par Nicole Garcia, avec Jean Dujardin et Marie-Josée Croze, 2010.

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