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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 21:15

http://media.zoom-cinema.fr/photos/7751/affiche-une-piece-montee.jpg


Film ou téléfilm? Le doute est légitime...
Le mariage, ses tracas et ses hypocrisies sont bien là mais tout reste lisse. Et on s'ennuie car (presque) tout est prévisible:

- Oh un serpent! Et dans une église... Tenez-vous bien: il s'échappe de sa niche au moment où la tentation refait surface chez le prêtre, amoureux dans son temps, et qui retrouve son amour. La référence biblique est évidente mais le serpent est filmé plusieurs fois au cas où on ne l'aurait pas bien comprise.

- Le marié s'éclipse pendant la soirée et se retrouve seul dans un salon où une femme s'est endormie. Vous ne devinerez jamais: non seulement il s'agit de l'ex-fiancée du marié mais elle vêtue de rouge, couleur du désir (pour tout cinéphile ou littéraire qui se respecte; en même temps quand on achète des roses rouges, le message est clair...)! Ainsi,  le marié repense au passé et retombe un peu sous le charme de la belle, quelle surprise!

- Les nouveaux mariés doutent puis se rabibochent, ça alors! (On était si inquiet ;) )

- Une épouse malheureuse voudrait quitter son mari et le quitte à la fin du film, on n'avait rien vu venir, dites donc!

En résumé: la mariée est blanc, la fête au château, la belle-mère affreuse.

Mais le film voudrait nous dessiller (au cas où les évidences ne le seraient pas assez...): le curé ne veut plus faire du spectacle et renvoie tout le monde hors de son église; le repas est l'occasion de se lancer piques et vacheries avec un grand sourire; après minuit, on se dit enfin ses quatre vérités yeux dans les yeux et la chute de l'histoire tente de nous émouvoir.

Bref, le film cherche à déficeler ce qui semble bien tisser, à "démonter", superficiellement, ce qui semblait solide. Et la "pièce montée" s'écroule au cours du film à l'instar du gâteau pyramidale qui ouvre le film. Ce gâteau, effondré par terre, est "remonté" avec du caramel de dernière minute.

Finalement, l'important n'est-il pas de pouvoir recoller les morceaux, malgré les brisures de la vie?

Comme le chante Zaza Fournier (album Zaza Fournier, chanson Mon homme):

 

"Vivre a deux cent à l'heure, faner comme les fleurs,
Mourir de temps en temps et renaitre au printemps. "

Pièce montée, de Denys Granier-Deferre, 2009, avec Clémence Poésy, Danielle Darrieux, Christophe Alévêque...
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